Après moi, le déluge !

Cher Public,
 
Ayant survécu presque intact et la panse bien remplie à l’année 2018, je ne vois pas pourquoi moi – Polichinelle – et ma troupe – Faenza – ne survivrions pas à l’année 2019, à ses crises, à ses destructions, à ses insurrections, à ses invasions, à ses inondations, à ses pollutions, à ses exactions, à ses fluctuations, à ses éjections comme à ses déjections, et même à ses élections.
 
Dans cette optique, permets-moi donc de venir une fois de plus, cher Public, pisser contre le mur de ton attention pour t’annoncer que l’année sera pour nous chaude, très chaude, et même – je l’espère – brûlante (et tant pis pour le réchauffement climatique !).
 


Brûlante comme l’Enfer car, dans deux jours, je serai à l’Arsenal de Metz pour trois représentations de Polichinelle et Orphée aux Enfers, spectacle que nous donnerons ensuite à Eu, à Valenciennes, à Fourmies, à Valence et à Troyes.
 
En février et en mars, Faenza brûlera du kérozène pour un séjour de trois semaines à Dubai, où il proposera des concerts, des ateliers et des conférences
 
A peine rentrés, nous grillerons de l’essence pour nous précipiter à Bar-le-Duc et y retrouver les étudiants du CIM, avec qui nous travaillons depuis le mois de décembre à un atelier de musique italienne.
 
Le 17 mars, Faenza répandra de l’alcool pour fêter la sortie de son nouveau CD, tant attendu, consacré aux Airs à quatre parties de Charles Dassoucy.
 
En avril et en juillet, notre co-directeur artistique et Orphée de pacotille, Marco Horvat, nous abandonnera quelque temps pour parcourir l’Europe (tous moyens de transports confondus) et accompagner de sa lyre le brillant Philippe Jarousski. Grand bien lui en fasse !
 
En mai et en juin, Faenza prendra de nouveau le large, en consumant cette fois du fuel dans les soutes de la Péniche Adélaïde, affrétée pour sa première tournée – tant attendue ! – du Salon Itinérant de Faenza sur les voies navigables du Grand Est. Une vingtaine de concerts sont prévus sur le parcours : des Salon de Musique, des Délire des Lyres, des Quatre saveurs de l’Amour, des Aventures Burlesques de Charles Dassoucy.
 
En juin sont prévues plusieurs escapades hors de la Région Grand Est :  à Toulouse, à Sarrebruck, à Hardelot, par des moyens de transport qui restent encore à déterminer.
 
En juillet, Faenza n’aura pas besoin de réchauffer la planète par ses déplacements : l’été sera très certainement brûlant et l’ensemble en profitera pour prendre le frais à Chamonix, où il créera un nouveau programme – instrumental et rafraîchissant – consacré au salon de Christine de Suède.
 
En septembre, Francisco Mañalich et Marco Horvat enregistreront pour la deuxième fois – en espérant que celle-ci soit la bonne ! – leur Délire des lyres, histoire d’ajouter un peu de gaspillage à la démesure.
 
En octobre, c’est avec l’incandescente Lucile Richardot que Faenza mettra le feu au Château de Versailles avec un nouveau programme consacré à la figure d’Anne de la Barre.
 
En novembre et décembre, nous nous tâtons encore : dépasser la barre des 60 concerts dans l’année ne nous déplairait pas, ne serait-ce que pour qu’on ne puisse pas venir me dire que je n’aurai pas contribué à faire advenir plus vite le pic pétrolier et modestement accéléré l’effondrement qui suivra.
 
Après moi le déluge et les pommes de terre frites !
 
Bonne année à tous !!!!!!
 
Signé : Polichinelle

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